Une personne qui ne voit pas ses propres erreurs ne changera jamais
« Une personne qui ne voit pas ses erreurs ne changera jamais » Un aphorisme qui invite à faire abstraction de nos œillères qui entravent parfois notre quête du bonheur. En faisant la rétrospective de notre passé, nous mettons fin aux schémas répétitifs qui nous condamnent à commettre les mêmes erreurs à notre égard et à celui des autres.
Le changement : une introspection indispensable : Pour changer, rien ne se bâtit sur un terreau aride sans fondations. Pour être l’architecte de sa propre existence, il est nécessaire d’avoir une vision. Nos aspirations, les relations que nous souhaitons avoir, la vie qu’on aimerait mener, autant de chantiers qui ne peuvent s’établir sans d’abord identifier nos désirs. Et pour comprendre ce qui brime leurs réalisations, nos erreurs sont l’obstacle à sonder. Parfois, il est nécessaire d’interroger ses proches avant de se tenir à une décision radicale. Être témoin de ses pensées est également un moyen de ne pas céder à l’impulsivité et aux passions tristes qui nous confortent dans l’attentisme.
Nos erreurs, nos leçons : Les erreurs sont souvent des vecteurs d’opportunités. « Une personne qui n’échoue pas n’a jamais tenté d’innover » Cette citation du scientifique pionnier Albert Einstein exprime parfaitement le caractère indispensable de ces vecteurs de changement.
Et nous sommes condamnés à cheminer vers les remises en questions, mais ces dernières sont indispensables pour faire les ajustements qui incombent à nos attentes. Quand elles sont conscientisées, nos erreurs ne sont plus des obstacles mais des opportunités d’apprendre à prendre les rênes de notre vie. Cette expérience nous amène à ouvrir les yeux et à grandir. Parfois, ces « mauvaises attitudes » sont exactement ce que nous souhaitons à un moment ponctuel avant de réaliser que ces états d’esprits ne nous correspondent plus.
Et c’est cela qui nous amène à entrer avec notre soi véritable et à ses mutations perpétuelles. Se pousser dans ses retranchements et aux émotions qu’ils provoquent en nous permet d’accéder à l’état d’exister et à faire fi du « faire » et de l’ « avoir ».