L’astrophysicien Aurélien Barrau tire la sonnette d’alarme : « La 5G tue. »
Dimanche 10 mars 2019, sur son profil Facebook, l’astrophysicien a de nouveau frappé fort en consacrant un post à l’arrivée prochaine de la 5G. Une nouveauté qui, selon lui, illustre à elle seule cette manie suicidaire que l’homme a de vouloir aller toujours plus vite, quitte à tout massacrer sur son passage…
Voila l’archétype de ce qui mène au désastre. Notre incapacité structurelle à dire « ça suffit, nous n’avons pas besoin, pas envie, de cette débauche insensée ; nous refusons cette idée létale suivant laquelle tout ce qui est technologiquement possible doit être effectivement réalisé, pour la jouissance mortifère de la consommation pure »
La question n’est PAS de savoir s’il faut construire des centrales nucléaires ou des éoliennes pour alimenter tout cela. Elle consiste à comprendre comment endiguer cette hubris suicidaire de création de besoins matériels qui prévalent sur les ravages insensés que leur mise en acte induisent nécessairement sur le vivant. Même avec une source d’énergie parfaitement « propre », l’effet du déploiement serait dramatique.
La 5G tue. Non pas à cause des effets des ondes sur la santé humaine. Mais en tant que création artificielle d’un besoin arbitraire aux conséquences dévastatrices. On ne PEUT PLUS continuer à faire « comme si » ces folies n’avaient pas de conséquences. Nous avons DéJà tué 70% du vivant (avec presque aucun réchauffement climatique). Préfère-t-on la vie ou le débit du réseau téléphonique ? C’est (presque) aussi simple que cela. »
À cette question, la réponse devrait être immédiate et évidente. Pourtant, elle ne l’est pas. Peut-être parce que nous ne sommes pas assez nombreux à nous la poser. Merci donc à Aurélien Barrau de nous la soumettre avec autant de force.
Source : Aurélien Barrau