La mort d’un parent signe la fin de l’ultime refuge de l’enfant
Qu’il survienne de façon soudaine ou après une longue maladie, le décès d’un parent marque un tournant dans la vie de l’enfant ou de l’adulte.
2 – Des regrets : Si la relation avec le parent était difficile ou conflictuelle, la disparition de ce dernier ferme définitivement toute possibilité de dialogue et de réparation des griefs d’autrefois. L’enfant/adulte se retrouve ainsi seul avec sa colère ou son ressentiment vis-à-vis des carences de son parent au cours de leur relation, sans pouvoir lui dire « pardon » ou lui accorder son pardon.
3 – De la déception par rapport au parent restant : Après le décès de l’un des parents, l’enfant/adulte se retrouve souvent à prendre soin, à la fois de son deuil, mais également de celui du parent restant.
4 – Un sentiment de soulagement : Un soulagement face à l’arrêt de la souffrance du parent, dont la mort signe la fin de ses tourments. Un sentiment de liberté engendré par le fait de ne plus avoir de « compte à rendre » et de ne plus avoir à prendre en compte, consciemment ou non, l’avis du parent lors des prises de décisions.
5 – Le sentiment de devenir enfin adulte : Au-delà de la peine du deuil, beaucoup d’enfants/adultes ayant perdu un ou deux de leurs parents rapportent un sentiment de devenir enfin adulte.