L’anxiété n’est pas un choix (alors, s’il vous plaît, arrêtez de nous dire de nous détendre)
Lorsque l’on parle d’anxiété, état psychologique caractérisé par des dysfonctionnements émotionnels, cognitifs et comportementaux, de suite nous pensons à un état qui peut forcément être passager…. Or, il peut très bien en être tout autre, et cette condition peut dans certains cas, devenir quasi permanente.
En revanche, lorsque que l’on s’arrête sur les « troubles anxieux », pour leur part, ceux-ci s’apparentent plus à une maladie en tant que telle si elle est considérée handicapante et si elle est persistante. L’anxiété se traduit ainsi lorsque elle induit une souffrance aboutissant à une demande de soins, provoque des attaques de panique ou quand elle s’associe à des états psychotiques névrotiques, ou hypocondriaques ou même quand elle finit par s’aggraver par un état dépressif pouvant générer des états de dépendance qu’elles soient émotionnelles, pharmacologiques ou toxicomaniaques.
Tout ceci peut même conduire jusqu’à la névrose d’angoisse qui est un état anxieux chronique caractérisé par des tremblements, de la tension, de la fébrilité, le souffle coupé ou sensations d’étouffement, ou même des palpitations ou de la tachycardie. L’anxiété est donc une manifestation naturelle mais qui peut atteindre et aboutir à des conséquences gravissimes psychologiquement et physiquement.
Quand cet état touche des membres de notre famille ou des proches, comment y réagir ? Comment faire preuve d’empathie en comprenant ses mécanismes tout en adaptant son comportement à la personne qui les subit ?
Comment reconnaître et gérer les troubles anxieux d’autrui ?